COLLIGNON HARDT VANDEKEEN HAINES ENCLOSES AVANT-PROPOS Le vieil Adam, agenouillé de dos, pleure au fond de sa caverne. Son torse est nu, ses cheveux blancs sur les épaules. Il jette les bras au travers d'un brancard à même le sol. Je suis celui qui gis, pleuré par mon père, jambes brisées. Eve assise sur une pierre mâche indéfiniment du filament de viande. Elle parle à son maître à travers ses mâchoires serrées. Ils ont brisé les membres de ton fils. Ils nous ont relégués sous la voûte. Tel est le sort des traîtres. De mon brancard j'invoque le secours de l'Ange : « Gabriel délivre-moi d'eux, qui m'ont fait tant de mal. Je te purifierai dit Gabriel. Depuis longtemps Caïn mon frère nous abandonna pour mesurer la face du monde – et l'ange nous mena au voisinage du désert de sel nommé Dasht-i-Kévir. Partis chercher de l'eau dans cette immensité, Adam ni Eve ne reparurent jamais ; je n'é...
SHAN SA « IMPÉRATRICE » 64 06 28 38 Notez que nulle part nous n'avons décelé d'anachronisme, que ces mémoires ont été imaginés dans le ton et dans la pensée du siècle et du rang social. Ce n'est pas là un mince compliment ; « Par-delà le sceau de l'Impératrice Suprême, il y avait le sceptre d'une grande prêtresse qui incarnait la Justice Divine. « L'an quatrième de l'Ère des Bras Baissés et des Mains Jointes, je chargeai un religieux, le maître des moines, Scribe de Loyauté, d'abattre le grand palais des réceptions, situé à l'entrée de la Cité Interdite, et d'élever sur ses ruines le temple de la Clarté qui abriterait le sanctuaire sacré. Projet avorté au temps de mon époux, il serait mon chef-d'œuvre. Son édification rendrait les querelles humaines dérisoires. Appelé par la force divine, tout un peuple s'embraserait pour atteindre le ciel. » Réflexion un : à présent que mon époux est mort, je vais ...
"Une femme est comme votre ombre : courez après, elle vous fuit ; fuyez-la, elle court après vous." Telle est l'épigraphe placée par Musset en tête de son vaste poème galant Namouna. C'est aussi le titre d'un roman d'Henri Troyat, né en 1911, qu'il publia en 99 à plus de 85 ans. Ceci exlique peut-être le manque de conviction avec lequel nous avons abordé ce roman. Il ne fait pas partie de ses cycles, Viou, le Moscovite ou Gospoda zanaïet - Dieu sait - quelles "Eygletières". Le citoyen Tarassov s'est en effet longuement épanché dans une polygraphie peu ou prou incontinente, et finit dans la peau d'un Académicien. Dans Namouna, nous sentons la fatigue. Un nommé Petitberthier, fils de son père garagiste de luxe, épouse Alix, fille de bonne famille et d'une grande brûlée. Il a toujours obéi à son père, sans y voir le moindre problème : papa a toujours raison. Il a examiné la fiancée de son fils, et lui a conseillé de ...
Si l'artiste (japonais je crois) se reconnaît, il me contacte. Pas de procès hypocrite svp, on prévient, d'abord.
RépondreSupprimer